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Moulage Définitions


Empreinte (MPN 1 – MGM 142 à 149):
L'empreinte est conçue pour donner après solidification et refroidissement de l'alliage, une
pièce dont la forme, les dimensions, l'état de surface, la compacité et les caractéristiques
sont définies par un cahier des charges.
Outre une géométrie « en creux » de la pièce à obtenir, adaptée aux retraits l’empreinte
contient entre autre un système d’attaque de coulée et une alimentation.

• Attaque de coulée (MGM 148 - 197) :
L’attaque de coulée est la canalisation au contact de la pièce à réaliser qui assurera un bon
écoulement du métal en fusion sans dégradations du moule.
Ce système d’attaque contient généralement une géométrie formant un filtre, qui régularise
l’écoulement et filtre certaines « crasses ».
Ces canalisations peuvent également avoir des géométries permettant de capter les
« crasses » et les « scories » (qui flottent sur le métal en fusion).
Ces canalisations sont aussi étudiées pour favoriser la rupture des formes résultant de ces
canaux et entonnoirs qui restent liés à la pièce démoulée (décochage). On peut de cette
manière réduire les coûts d’ébarbage (à la disqueuse) et de parachèvement.

• Alimentation (entonnoirs de coulée, masselottes) (MGM 203 – 208)
L’alimentation se présente en général sous la forme d’un ou plusieurs entonnoirs contenant
une réserve de métal en fusion compensant le contraction, pendant la phase de
solidification.

• Noyaux (MPN 38 – 64 – 78 – MGM 147 - 161 – 165 - 414)
L’empreinte peut également recevoir des noyaux qui réalisent les formes qui n’ont pas été
obtenues par le moule ou qu’il est plus économique de réaliser avec noyaux
Ces noyaux peuvent être internes ou externes .
Ils peuvent être monoblocs ou assemblés.
On essaiera de positionner ces noyaux par des portées de noyaux qui seront en prise dans
le moule.


Lorsque c’est nécessaire, on utilisera des portées de noyaux, généralement en métal, qui
resteront internes à la pièce moulée. En principe, ces portées de noyaux sont fusibles.
Les noyaux sont détruits après démoulage lorsqu’ils ne peuvent pas être extraits de la pièce
moulée. Dans ce cas, ils sont réalisés en sable dans des « boîtes à noyaux » métalliques le
plus souvent, mais aussi en bois, en résine synthétique (MPN 64) (voir les sables et liants
utilisés pour les moules)
Lorsque leur extraction est possible après démoulage, ils peuvent être métalliques (c’est la
cas des broches extractibles qui sont guidées dans les moules métalliques).

• Insert (MPN 49) :
Un insert est une pièce (métallique en général) remmoulée* dans l’empreinte du moule.
L’insert reste donc prisonnier de la pièce moulée.
Les inserts peuvent êtres adoptés pour :
- extension des fonctions de la pièce moulée : amarrages, ailettes, ancrages
- simplification du moule ou des noyaux : circuits tubulaires complexes par exemple
- faciliter l’usinage : en insérant par exemple un insert en fonte grise dans une matrice en
fonte blanche (l’usinage de la fonte grise est plus facile que celui de la fonte blanche)
* remmouler : installer au moment de l’assemblage des différents moules constituant l‘empreinte
• Mise au mille (MPN 1)
Masse d’alliage coulé dans un moule pour obtenir 1000 grammes de pièce parachevée
• Retassure (MPN 5 – MGM 408 - 418)
Cavité se formant à l’intérieur ou à l’extérieur des pièces durant la phase de solidification.
Elle est due aux retraits mal contrôlés.
Pour éviter les retassures, il faut orienter la solidification vers un système d’alimentation en
métal liquide (entonnoir de coulée ou masselotte) ou disposer judicieusement des
refroidisseurs.

• Crique (MPN 5 – MGM 408 - 417)
Les criques sont des fissures dues à des « retraits gênés ». Les contraintes de cohésion
étant dépassées lors des retraits importants, il y a fissuration localisée dans la zone la plus
sollicitée.
On évite les criques par une conception appropriée : éviter les grandes longueurs rectilignes,
les angles vifs,…

• Soufflure (MPN 5 – MGM 405 – 410 - 418)
Cavité formée dans l’alliage en cours de solidification due à la présence de gaz provenant
soit du moule, soit du métal liquide.
On traite ce problème grâce à des charges incorporées au matériau du moule, par un bonne
maîtrise de la fusion, une conception adaptée du moule favorisant l’évacuation des gaz (évents).

• Ségrégation (MPN 5 – MGM 410)
Hétérogénéité chimique se produisant à la solidification.
On peut les réduire par agitation du bain d’alliage avant coulée, maîtrise de la fusion, qualité
du système d’attaque de coulée.

• Contraintes résiduelles (MPN 5 – MGM 414)
Le « retrait gêné » et l’anisotropie du refroidissement de la pièce de fonderie créent des
contraintes internes, résiduelles après refroidissement. Elles provoquent des petites
déformations locales, voire des ruptures.
On peut réduire ces contraintes internes par des traitements thermiques adaptés.

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